L’Asbl Union des déplacés et retournés pour la paix et le développement, UDRPDI en sigle, intervient régulièrement dans le camp des déplacés de Rusayo 1 en territoire de Nyiragongo, pour encadrer des veuves et fille-mères. Dans une interview avec la synergie « Sauti ya wahami », Faustin Nsengiyumva, président de cette association explique l’avènement de cette Asbl par le souci d’accompagner et secourir les déplacés en détresse.
Ceci est intervenu après une série d’observations effectuée après installation de ce cas. « Lorsque nous sommes arrivés ici, certains se heurtaient à quelques problèmes et par après, ils n’auront pas quelqu’un pour les accompagner ou les secourir », laisse entendre Faustin Nsengiyumva.
La volonté de secourir toutes ces personnes a alors conduit à la création de l’UDRPDI. Depuis, cette association est au service des déplacés. « Nous avons déjà fait quelque chose au compte de cette association, même aujourd’hui, nous continuons à le faire. Nous avons assisté deux personnes qui ont été éprouvées. Il s’agit des hommes qui avaient perdu leurs épouses, nous sommes partis épauler leurs familles, ceci n’est qu’un exemple ».
Dans un autre chapitre, « Il y a deux à trois personnes qui ont été incarcérées, nous avons fait des plaidoyers et ils ont été libérées sans problèmes ». Et dans leur innervation, ils ont aussi un lieu prévu pour l’encadrement des filles-mères et femmes veuves. « Ces dernières font des activités de tressage des cheveux », souligne le président de l’UDRPDI.
Le travail est déjà sur terrain mais la règle n’est pas respectée
Le statut et le Règlement d’ordre intérieur ne sont toujours pas notariés. Faustin Nsengiyumva plaide auprès des humanitaires et du gouvernement pour non seulement la notification de ces documents mais plus encore, pour l’obtention de l’autorisation de fonctionnement de l’Union des déplacés et retournés pour la paix et le développement.
Patience Ngorora