L’Association des déplacés vendeurs des chèvres du camp de Lushagala, à l’ouest de ville de Goma, dénoncent des tracasseries dont ils sont victimes, freinant ainsi l’évolution de leurs activités.
Cette association est composée d’une vingtaine de personnes, qui ont entrepris la vente des chèvres pour faire face à la dépendance répétée à l’assistance humanitaire.
A vouloir trouver une occupation, ils rencontrent une série de taxes, qui met en mal leur travail. « Dans tout travail, il ya des difficultés mais les nôtres exagèrent. Nous dépensons trop, bref, trop de tracasseries routières, de Mugunga à Minova où nous les trouvons, trop de barrières avec frais de transport payé au quotidien, les conditions deviennent compliqué », se lamentent ces vendeurs.
Ils pointent du doigt accusateur des éléments armés qu’ils trouvent « incontrôlés ». Baroti Kasingo, secrétaire de cette association plaide pour que des mesures conservatoires soient prises pour que ces hommes soient remis sur le droit chemin.
« Il ya trop de tracasseries, surtout chez les agents de l’ordre. Qu’ils nous aident vraiment à les discipliner pour que nous voyons comment respirer car nous ne savons pas comment nous comporter », demande-t-il.
Depuis la menace de la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda contre la ville de Goma et la cité de Sake, des patriotes Wazalendo ont été multipliés pour stopper les velléités expansionnistes du Rwanda avec comme conséquence, « des dérapages se font enregistrer dans le chef de certains « faux », qui troublent la quiétude ».
Bolingo Hamada