Une clinique mobile a été installée depuis le 21 juillet dernier dans le site des déplacés de Lueshe. Ce projet qui lutte contre la mortalité des déplacés, partira jusqu’au mois de février 2025, a signifié monsieur Eugene Kitwana, responsable de l’ONG « Diaspora Médical Plus », qui s’est livré à « Sauti ya wahami ».
Sauti ya wahami : Vous avez installé une clinique mobile iau niveau du site de Luashe, quel peut être l’objectif de cette clinique ?
Eugene Kitwana : La clinique que nous avons installée ici, c’est juste pour promouvoir l’accès à des services de santé aux personnes déplacées.
Sauti ya wahami : Quel est votre constat en ce qui concerne les maladies ?
Eugene Kitwana : Nous avons commencé par une évaluation multisectorielle. Nous avons compris qu’il ya beaucoup de gaps dans plusieurs domaines de la vie mais en santé ces gaps sont aussi nombreux. La distance qui sépare ce site de l’aire de santé et le Centre de santé de Mugunga, ça nous a poussés à réfléchir sur un projet qui permettrait une stratégie avancée pour que les déplacés de ce site puissent accéder aux soins de santé.
Sauti ya wahami : Comment pensez-vous améliorer cet environnement pour que les malades ne puissent pas être contaminés de nouveau par cette poubelle qui se voit pré de cette clinique ?
Eugene Kitwana : En fait, pour accéder à cette parcelle, nous avons collaboré avec les services du gouvernement notamment la CNR qui nous a indiqué celui-ci. Bien évidemment, c’est un défi pour nous parce que nous sommes en train d’y travailler, comme vous pouvez le constater. Il ya des gens qui travaillent déjà par rapport à ça, pour qu’ils puissent quand-même assainir la zone. C’était vraiment une poubelle comme vous le dites mais petit à petit, nous sommes en train d’évacuer la poubelle. Nous pensons que le mal sera écarté.
Sauti ya wahami : Il y a des cas de malnutrition aigüe ici dans le site de Lueshe. Est-ce que vous avez réservé un paquet nutritionnel dans votre service ?
Eugene Kitwana : La nutrition, c’est un autre secteur mais qui est apparentée à la santé. Mais, dans le monde humanitaire, nous sommes déjà deux secteurs différents. Notre projet, c’est un projet santé, il y a d’autres acteurs qui sont dans la nutrition. En tant qu’une clinique mobile, nous avons un service de prise en charge des complications médicales de la malnutrition. Ce service est là. Nous allons collaborer pour apporter réponse au cas de malnutrition aigüe, comme vous le dites.
Propos recueillis par Moïse Mukitsama