Les déplacés de guerre se livrent à diverses activités dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu dans le souci d’assurer leur survie au-delà de l’assistance humanitaire qu’ils reçoivent des partenaires du gouvernement de la République démocratique du Congo.
Certains d’entre eux se livrent à des travaux ménagers et d’autres réalisent n’importe quelle activité pourvu qu’ils gagnent quelque chose à mettre sous la dent. Dans cette quête, ils sillonnent dans les quartiers de la ville de Goma, pour se proposer en main d’œuvre.
« Arrivée dans ce site pour la première fois, c’était difficile parce que je ne savais pas les différents quartiers de la ville mais actuellement, je sillonne les quartiers à la recherche du travail pour trouver de l’argent et nourrir mes enfants », explique une déplacée rencontrée dans les rues de Goma.
« Moi, je ne peux pas rester bras croisés. Je dois me diriger en ville pour la survie de mes enfants », laisse entendre une autre femme. « Je suis déplacé et je suis devenu aide maçon. Je travaille dans les chantiers du matin au soir et je rentre avec mon argent », renseigne un jeune garçon.
Il sied de signaler que ces déplacés deviennent de plus en plus résilients face à cette situation, en attendant un probable retour dans leurs milieux de provenance à l’issue de la guerre d’agression dont ils sont victimes.
Guy Tyrolien Nvuyekure