La Solidarité des associations féminines pour la défense du droit de la femme et de l’enfant (SAFDEF) plaide auprès du Gouvernement congolais pour des mécanismes efficaces de sécurité en faveur des femmes et enfants déplacés.
Cette demande a été lancée lundi 25 novembre, lors du lancement des 16 jours d’activisme de lutte contre les Violences basées sur le genre, souvent faites aux femmes et aux filles.
À l’occasion, les femmes déplacées ont peint un tableau sombre de la situation de la femme et de la fille depuis le début de la guerre du M23, et l’activisme ADF. « Pendant notre fuite, les femmes et les filles sont violées, égorgées et même certains hommes profitent de notre situation de vulnérabilité, en prenant une femme comme un objet. Nous vivons toutes les formes de violences depuis plusieurs années maintenant », ont lâché ces femmes.
La SAFDEF appelle le gouvernement congolais à sécuriser la femme et les filles, ce qui passe par le rétablissement de la paix dans la région. « Les femmes et les filles sont les premières victimes de la guerre. Le gouvernement congolais doit rétablir la paix et la sécurité. Il doit monter des mécanismes pour protéger la femme contre toutes ces violences », insiste madame Bernadette Mungumwa.
Signalons ici que plusieurs séances de sensibilisation sont programmées pour plaider en faveur de l’élimination des violences à l’égard de la femme et de la fille pendant les 16 jours d’activismes contre les VBG à Butembo.
Origene Musubao