Les jeunes déplacés du site de Bushagara disent non à l’oisiveté. Ces derniers se choisissent chacun selon sa compétence, une occupation pour se prendre en charge. Selon eux, ils rencontrent beaucoup de difficultés lorsqu’ils luttent pour gagner la vie.
Ces jeunes déplacés célibataires, vivant seuls pour les uns ne croisent pas les bras. Ils cherchent comment répondre à leurs besoins vitaux en se mettant au travail malgré d’énormes défis.
« Je revends les crédits d’appel mais rien ne va car il n’ya pas de clients ; nous souffrons beaucoup. Avant, je trouvais des clients. Je trouvais la ration et j’avais le moyen de me procurer même les souliers mais pour le moment je ne trouve rien. Nous vivons la souffrance, nous n’avons rien. Nous souffrons de la faim » a dit l’un d’eux.
Les jeunes filles se battent également pour leur survie à travers le petit commerce. Une de ces filles vend du chou témoigne : « Nous gagnons peu de bénéfice car le travail devient compliqué. Nous allons à Birere où nous nous trouvons nombreuses ; Cela entraine la hausse du prix d’achat. J’achète le chou de 20000 Francs congolais, après la vente nous gagnons seulement 2000 Francs Congolais. C’est ce qui nous aide pour les petits besoins ».
Signalons que l’inflation du taux de dollar face au franc congolais est parmi les grands défis auxquels ces jeunes font face.
Rédaction