Dans les camps de Bulengo et Rusayo, des femmes déplacées s’adonnent de plus en plus à l’agriculture pour leur survie et celle de leurs familles, face à la rareté d’assistances humanitaires.
L’une de ces femmes indique cultiver pour avoir même 1000Fc : « Je cultive pour les autres afin d’avoir mille francs congolais qui me permettent à subvenir à certains de mes besoins ».
« Je n’ai pas mangé la nuit, c’est pourquoi, je suis ici où j’avais semé pour voir si je peux trouver des patates douces », a laissé entendre une autre.
Elles appellent le gouvernement congolais et ses partenaires à les soutenir dans leur engagement. « Je cultive pour les autres afin d’avoir quoi nourrir les enfants. Ça fait un an que nous faisons ça, que le gouvernement nous aide », plaide cette autre femme, rencontrée à Bulengo.
En dépit de tous les obstacles qu’elles croisent, ces femmes font preuve de résilience. Leur détermination mérite un encouragement et un soutien pour un avenir meilleur dans ce milieu de déplacement.
Patience Ngorora