Les femmes et filles déplacées de guerre cantonnées dans le site de Bulengo au quartier Lac vert en commune et ville de Goma, s’exposent à de nombreuses difficultés. Tenez, ces personnes contractent des crédits à double intérêt qu’elles n’arrivent même pas à rembourser à l’expiration de l’échéance.
Selon monsieur Bwiringiro Fidèle, membre du bureau directeur des femmes déplacées contacté par la synergie Sauti ya wahami, cette situation est à ce jour à la base des violences sexuelles, grossesses indésirables, des Maladies sexuellement transmissibles et d’autres chocs.
« La banque Lambert constitue une problématique ici à Bulengo. Je suis responsable d’une famille. Si l’on me donne par exemple 10$ pour rembourser 20$, j’accepte à la suite des mauvaises conditions que nous traversons. Le pire s’observe chez les femmes et filles déplacées. Elles acceptent le crédit et quand elles manquent d’argent pour payer, on les oblige aux actes immoraux. Cette situation s’observe non seulement chez les mineurs mais également chez les femmes de ménage. C’est la raison qui fait qu’on ait plusieurs cas de grossesses indésirables, avortements et d’autres conséquences graves », renseigne-t-il.
Ces dernières attribuent cette exposition au manque d’assistances dans différents aspects de leurs besoins vitaux.
« Nous souscrivons au crédit avec double intérêt car nous n’avons pas où trouver l’argent. Nous traversons des conditions de vie très difficiles. Les ONG nous assistent rarement et ne donnent qu’une petite quantité de vivres. Plusieurs dégâts sont enregistrés ici à Bulengo à l’instar des maladies et des morts suite à la famine et le non accès aux soins de santé de qualité « , témoignent quelques femmes interrogées.
Prince Kakombe