Les déplacés vivant dans le camp de Mugunga et la communauté d’accueil trouvent de bénéfices dans leurs échanges commerciaux qu’ils entretiennent. Selon les témoignages des uns et des autres, cette interdépendance économique est un atout pour le petit commerce ambulant. Ces derniers ont fait savoir cet état de chose ce jeudi 09 mars dans un entretien avec l’un des reporters de la synergie Sauti ya Wahami.
Justine Mugisho, une femme de la communauté d’accueil des déplacés de Mugunga qui exerce le petit commerce ambulant de petits poissons communément appelés Sambaza dit qu’elle s’est déjà constituée sa clientèle dans ce camp des déplacés. Cette dernière réalise de bénéfice à travers son activité génératrice des revenus : « Je suis d’ici à Goma-Mugunga, je fais le commerce ambulant de petits poissons appelés communément Sambaza. J’achète en gros pour aller revendre dans le camp. Ces déplacés ne se promènent pas souvent car ils ne sont pas habitués à la ville de Goma, quand on leur apporte la marchandise ils achètent très bien ».
De son côté, Bizimana Birego, un homme déplacé se sert de son vélo pour la vente de légumes qu’il fait parcourir dans différents endroits où il trouve les clients : « Je quitte Bulengo pour aller en ville de Goma, je fais le commerce ambulant des légumes moyennant mon vélo dans différents quartiers. Je trouve un peu de bénéfice qui permet de survivre à ma famille ».