16 jours d’activisme contre les VBG : les femmes déplacées appelées à dénoncer tout cas de violence

La campagne de 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG) a été lancée ce lundi 25 novembre sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Sous le thème : « Avec un nouvel élan, agissons toutes/tous pour la restauration de la paix durable et la lutte contre les Violences faites aux femmes et aux jeunes filles ». Madame Hortense Kalamata, activiste de droits de la femme et la jeune fille au sein de la Dynamique des femmes juristes (DFJ) s’entretient avec la synergie « Sauti ya wahami » sur ces activités.

Sauti ya wahami : Est-ce que cela aura un impact sur ce que les femmes traversent comme calvaire dans des camps ?

Hortense Kalamata : Il y a un ajout qui sera là parce qu’avec les activités qui seront faites dans les camps, par exemple une femme qui n’est pas informée qu’il existe des lieux où elle peut aller se réfugier quand elle a trouvé des problèmes, elle va être informée pendant cette période. Elle va aussi être informée de ses droits et différentes sortes des VBG, et cela sera déjà un atout à la femme déplacée, qui se trouve dans le camp.

Sauti ya wahami : Et avec son thème au niveau provincial, quelle peut être la contribution de la femme déplacée dans la restauration de la paix ?

Hortense Kalamata : Cette femme qui est victime des Violences basées sur le genre, des violences sexuelles surtout dans des camps de déplacés, a aussi une grande participation, parce que si elle dénonce les problèmes qu’elle est en train de traverser, elle peut apporter sa pierre à la construction de la paix.

Sauti ya wahami : Quel serait l’apport de la femme déplacée pour que cette campagne aboutisse à ses fins ?

Hortense Kalamata : Cette femme déplacée pour qu’elle puisse aider à mettre fin à ces violences basées sur le genre et sexuelles, elle doit dénoncer. Quand on est victime et on se tait, le bourreau va continuer à faire du mal à d’autres femmes. Nous avons plusieurs organisations dans des camps de déplacés qui sont en train d’aider les femmes. Il y a même quelques postes de police qui sont déjà installées dans des camps. Si elle a subi ces VBG, elle peut aller dénoncer. Nous devons continuer à dénoncer malgré les situations que nous sommes en train de traverser. Mais aussi, elle doit écouter, elle doit s’informer.

Propos recueillis par Patient Ndasiva

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