Bambo : Isaac Kibira présente la situation humanitaire difficile des déplacés

Les déplacés victimes de récents affrontements en chefferie de Bwito regroupés dans le groupement Bambo en territoire de Rutshuru, mènent une vie de misère. Le délégué adjoint du gouverneur du Nord-Kivu dans cette agglomération, Isaac Kibira parle d’une situation difficile à gérer s’il n’y a aucune aide. Il l’a dit à « Sauti ya wahami ».

Sauti ya wahami : Quelle est la situation actuelle des déplacés regroupés dans plusieurs agglomération en chefferie de Bwito ?

Isaac Kibira : Ces nouveaux déplacés vivent sans aucune assistance. Au moment où je vous parle, cette situation touche des grandes agglomérations comme Tongo, Kabizo, Bambo, Kishishe, Kirumba, Kagando qui reçoivent les déplacés. Aller aussi du côté de Nyanzale, Katsiru, la population est en train de e déplacer massivement. Là où ils arrivent, ils essayent de s’installer dans des centres que je viens de citer. C’est pourquoi, nous prions aux humanitaires de pouvoir passer dans la zone parce que ce dernier temps, ils n’ont rien.

Sauti ya wahami : Il y a au moins combien de ménages ?

Isaac Kibira : Les ménages sont nombreux. Vous voyez comme l’aire de santé de Butare qui vient de se déplacer avec vingt et un mille cinq-cents quarante-six (21 546) habitants. Avec d’autres ménages qui sont là en terme de milliers, si vous allez dans les chiffres à Bwito, vous ne manquerez pas au moins cinquante mille (50 000) ménages de déplacés.

Sauti ya wahami : Y a-t-il des organisations humanitaires qui arrivent dans cette zone pour assister ces déplacés à Bwito ?

Isaac Kibira : on a vu certains partenaires comme MSF, EXE, le CICR et d’autres organisations.

Sauti ya wahami : Vous venez d’énumérer quelques organisations qui sont dans la zone, est-ce que ces organisations répondent favorablement aux besoins de ces victimes ?

Isaac Kibira : Non, c’est très difficile. Imaginez-vous de grandes agglomérations ont fui, est-ce que ces organisations humanitaires sont en mesure de répondre aux besoins de la population ? C’est impossible.

Sauti ya wahami : Que recommandez-vous auprès de l’autorité ?

Isaac Kibira : Nous recommandons à l’autorité de chercher la paix par tous les moyens, pourvu que ces populations puissent rentrer chez elle.

Asifiwe Bakunzi

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