Une délégation de la protection d’enfants a rendu visite aux enfants déplacés du site ACOGENOKI au quartier Kyeshero dans la ville de Goma, pour s’assurer des activités d’encadrement.
M. Mulondani Fadjo, coordonnateur provincial de l’Action pour la restauration pour la paix et la justice (ARPJ) explique que la délégation est venue palper du doigt les activités qui sont menées dans la prise en charge de ces déplacés, pour éviter qu’ils deviennent des bombes en retardement.
« La délégation qui nous a rendu visite, c’est la délégation de la protection d’enfants en consortium avec tant d’autres organisations, qui sont venues se rendre compte de ce que nous faisons dans ce camp, notamment dans le cadre de la protection de l’enfance. Sans la prise en charge de ces enfants, c’est une bombe en retardement que nous serions en train de faire nous-mêmes », explique-t-il.
Les actions avec leurs fruits…
L’encadreuse Aziza indique que depuis le début des activités il y a de cela deux mois, il y a diminution des cas d’accidents et de noyade dont les enfants ont été victimes.
« Ces enfants étaient toujours dans la rue et les autres au lac. Depuis que j’ai commencé à les encadrer, il n’y a plus d’accident, pas de noyade. On demande qu’on nous fasse des fournitures comme des jouets, des cahiers, des bancs et des tableaux, des uniformes et d’autres effets scolaires », plaide-t-elle, pour faciliter l’exercice de son travail.
Ces activités sont bien vues par les parents déplacés. Ange Queen a amené une certaine stabilité dans le chef des enfants déplacés dans ce camp. « Ça leur permet à ne pas déambuler, ils se sentent bien s’ils sont ensemble dans cet espace. Qu’on leur fasse des jeux et donner des collations, ils aiment ça. Ils ne pourront plus circuler, acheter aussi des uniformes pour eux », suggère ce parent.
Il sied de rappeler que plusieurs enfants déplacés sont victimes de cas de noyade, des accidents et autres violation, suite à leur vagabondage dans la ville de Goma et ses environs.
Moïse Mukitsama