Le Programme alimentaire mondial (PAM) invite les déplacés et familles d’accueil à ne pas vendre des vivres qu’ils reçoivent, voire d’autres assistances humanitaires. Ceci, après avoir constaté la présence de ses vivres sur les marchés locaux.
Claude Kalinga, son chargé de communication, renseigne que la vente de ces dons peut engendrer de nombreuses conséquences fâcheuses. « Nous constatons malheureusement qu’il y a un certain nombre de bénéficiaires, qui vendent les vivres sur le marché local. Cette pratique est vivement déconseillée parce que des conséquences peuvent en découler, notamment des groupes armés peuvent s’en procurer et cela pourrait engendrer beaucoup de problèmes au cas où, par exemple, l’on trouverait un combattant avec un sac estampillé WFP », indique-t-il. « Tout le monde dira que voilà le PAM est en train d’approvisionner les groupes armés en vivres. C’est qui est complètement faux », ajoute le chargé de communication de PAM.
Parmi ces conséquences, l’emprisonnement des personnes détentrices de ces assistances humanitaires vendues.
Claude Kalinga demande à tous les bénéficiaires de ne pas vendre les vivres destinés seulement à la consommation. Il affirme que s’il y a d’autres besoins à couvrir, la vente des vivres obtenus en tant qu’assistance, n’est pas la meilleure chose à faire.
Il faut préciser que le PAM poursuit avec la distribution humanitaire dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu. Après la ville de Butembo et la zone de santé de Musienene, la distribution s’est poursuivie vendredi 15 novembre dans la zone de santé de Lubero.
Origène Musubao