Plusieurs femmes déplacées mères des jumeaux, voire des triplés mènent une vie en parfaite précarité. Elles ont laissé entendre qu’elles ont du mal à se trouver de quoi manger, vu la charge qui leur incombe.
« Nous sollicitons de l’aide pour nous les mères ayant mis au monde des jumeaux. Vraiment, nous vivons dans des mauvaises conditions. Par la grâce de Dieu, nous avons des soins médicaux mais nous n’avons pas de moyens pour nourrir nos enfants. Ils n’ont pas d’habits et ils n’étudient pas », se sont lamentées ces Nyabadeux (Ndlr, terme plus utilisé pour appeler des femmes ayant mis au monde des jumeaux).
Le secrétaire de l’Association Phild qui encadre les personnes vulnérables, M. Wilonza Nzila déplore
malheureusement des problèmes de traumatisme auprès de ces femmes.
« Ces femmes Nyabadeux sont victimes de la guerre, surtout celles qui se retrouvent dans le site de déplacés. Avoir des jumeaux alors qu’elles n’ont pas de moyens pour subvenir à leurs besoins, les expose aux problèmes psychologiques. Nous demandons de nous venir en aide », plaide-t-il.
Signons que parmi ces enfants nés jumeaux, il s’enregistre aussi les albinos, qui nécessitent un traitement particulier.
Bolingo Hamada