Des filles, femmes et hommes déplacés ont été formés la semaine écoulée sur les droits de l’homme. Madame Zaina Godelieve, Coordinatrice de l’ONG Congo Mwinda place les jeunes au centre de cette formation, dans le souci de les amener à utiliser d’une manière responsable, l’outil numérique. Elle explique sa motivation à « Sauti ya wahami ».
Sauti ya wahami : Vous venez d’organiser une formation en faveur des filles, femmes et hommes déplacés, qu’est-ce qui vous a motivée de le faire aux vulnérables de la guerre ?
Zaina Godelieve : Nous avons choisi les jeunes filles et les hommes déplacés, militants des droits de la femme. Nous avons constaté que la jeune fille lutte pour ses droits, mais elle n’a pas accès d’être écoutée depuis qu’elle est déplacée. Alors, après notre constant voyant que cette couche est oubliée, nous avons jugé mieux de renforcer ses capacités pour qu’elle arrive à plaider pour elle-même dans les camps des déplacés.
Sauti ya wahami : Et en quoi cette formation leur sera utile ?
Zaina Godelieve : Cette formation leur sera utile car vous savez qu’aujourd’hui, le monde entier est sur le numérique. Savoir comment utiliser l’outil numérique, c’est aussi autre chose, mais aussi de la gestion des contenus sur son compte Facebook, WhatsApp, savoir comment sécuriser son compte pour éviter le piratage.
Sauti ya wahami : Comment ces techniques apprises contribueront à l’amélioration des conditions de vie dans différents secteurs, surtout celui des droits de l’homme ?
Zaina Godelieve : Vous savez qu’il y a plusieurs problèmes au camp qui ne trouvent pas des solutions, mais c’est parce qu’ils n’ont pas été écoutés et retenus. C’est dans ce sens que nous renforçons leurs capacités pour qu’elles soient aussi considérées. Savoir utiliser l’outil numérique les aideront à s’épargner des contenus nuisibles sur leurs comptes, savoir comment alerter et plaider pour leurs causes. Et pour protéger leur vie, nous leur montrons comment utiliser les réseaux sociaux d’une manière responsable sur leur compte numérique, mais aussi en utiliser comme une nouvelle opportunité pour plaider sur leurs causes.
Propos recueillis par Bertine Malighe