Pour renforcer la cohésion sociale entre les déplacés et les autochtones en territoire de Nyiragongo, une activité de résilience communautaire réunit les deux parties dans le groupement de Muja. Ce projet est essentiellement axé sur l’agriculture.
« Nous cultivons car nous étions des agriculteurs. Ici, nous travaillons pour que nous ne puissions pas voler dans les champs d’autrui. Attendre l’aide, il y a de fois, ça n’arrive pas. C’est pourquoi, nous cultivons. Nous avons déjà planté les patates douces, les pommes de terre et des maïs. Nous voulions que les autorités nous aident pour la sécurité dans ce chemin car nombreux refusent à venir suite aux tracasseries des hommes en arme. Il faut nous aider aussi avec la semence des haricots, maïs et pommes de terre », se sont exprimées des femmes déplacées qui participent au projet.
Kasereka Miroro, chargé des activités champêtres dans ledit projet a émis le vœu de voir le gouvernement et ses partenaires appuyer cette initiative qui écarte les déplacés de l’oisiveté. « On a semé trois hectares de pommes de terre et 4 hectares de maïs et les haricots. L’objectif du projet est d’encadrer 70 déplacés et 30 habitants autochtones. Nous aimerions que l’État et les partenaires puissent nous soutenir pour que 2025, nous puissions doubler la production soit trois ou fois », informe-t-il.
Il sied de signifier que cette activité entre dans le cadre de la lutte contre la faim et le renforcement de la cohésion et la cohabitation pacifique entre les déplacés et les autochtones du groupement de Muja.
Moses Mukitsama