Plusieurs jeunes déplacés se trouvant en territoire de Lubero passent des jours sans activité aucune. Le Parlement des jeunes de ce territoire plaident pour l’encadrement de ce jeunes dans différentes activités rémunératrices par les organisations humanitaires et des entreprises œuvrant dans la zone.
À en croire le président de cette structure au sortir d’un échange organisé avec ces jeunes mardi 22 octobre, cette rencontre avait pour objectif de mettre en place des mécanismes pour aider ces nécessiteux.
Katungu Charline, une jeune déplacée venue de Kibirizi rapporte que trouver une occupation demeure un véritable casse-tête en milieu de déplacement. « La vie est tellement difficile. Trouver une occupation est un problème. Il y a des activités en commune de Lubero oui, mais moi personnellement, je ne suis embauchée nulle part. La vie est encore trop dure pour moi dans cette situation de déplacement », renseigne celle qui veut à tout prix rencontrer le président du Parlement des jeunes de Lubero.
Ce dernier a trouvé fonder les différentes préoccupations des jeunes déplacés. Danny Syakoma, tout en appelant les personnes de bonne volonté à s’impliquer, explique que sa structure a mis en place des dynamiques pour occuper les déplacés.
« Il y a certains qu’on est en train d’encadrer d’une manière ou d’une autre. Quand il y a une opportunité d’embauche, nous leur encourageons de postuler, nous leur facilitons d’accéder à un poste, au même titre que les autochtones. Mais, il se pose une certaine difficulté par rapport aux jeunes qui ne sont pas capables de s’habituer à d’autres jeunes. Ils doivent vraiment s’adapter en vue d’une meilleure intégration », renseigne le président du Parlement des jeunes de Lubero.
Il faut noter que de nombreux sont ces jeunes déplacés entrepreneurs qui ne savent pas relancer leurs activités en milieu de refuge. D’un côté, ils ont perdu le capital et de l’autre, ils ont du mal à s’adapter au climat des affaires en milieu de déplacement.
David Mayani