Dans le site de Don Bosco Ngangi en territoire de Nyiragongo, nombreux sont ces enfants déplacés qui n’ont pas repris le chemin de l’école, malgré la rentrée scolaire effective depuis le 03 septembre dernier sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
Certains parents rencontrés ce lundi 07 octobre par la synergie « Sauti ya wahami », s’inquiètent de cette situation, qui obscurcit davantage l’avenir de leurs enfants. Madame Zawadi, l’une d’entre eux n’a jamais vu sa progénitures à l’école.
« La plupart d’enfants des déplacés ne sont pas en train d’étudier. Ils manquent les fournitures scolaires notamment les uniformes, cahiers et n’ont même pas où étudier. Je vis seulement avec eux comme ça. Ce que je trouve les nourris, mais rien n’est prometteur parce qu’ils ne suivent pas des cours », s’est confiée madame Zawadi, triste du sort de ses enfants.
De son côté, Ntsii Banyere, mère de 6 enfants dont 3 en âge scolaire, regrette de ne pas voir les rêves de ses enfants d’étudier dans de meilleures partir en fumée, en raison de la guerre. « Moi, j’ai trois enfants en âge scolaire mais qui n’étudient pas. Tout cela est dû à la vulnérabilité, à la vie en déplacement. Le destin est médiocre », s’attriste cette femme déplacée, qui ne sait à quel saint se vouer.
Ces parents déplacés plaident pour l’encadrement de tous ces enfants qui n’ont pas repris le chemin de l’école et surtout, l’activation de toutes les batteries pour qu’ils retournent dans leurs entités afin de reprendre leur vie normale.
Malgré la reprise des cours, des enseignants ont catégoriquement refusé de reprendre avant que le gouvernement ne réponde favorablement à leurs doléances de 500 dollars américains de prime.
James Bonos