Des associations de défense des droits de femmes s’inquiètent du silence qui entoure toutes les alertes de la montée en flèche des cas de viol que subissent ces dernières déplacées à la recherche de la survie dans des brousses autour de la ville de Goma.
Maître Fifi Isugi Bizimuremyi, responsable de l’Union des femmes pour la protection des droits de la femme et de l’enfant (UFEPRODE), regrette le manque de financement de la part du gouvernement, à qui incombe la responsabilité première de la protection de la population.
« Normalement, la personne qui doit protéger sa population, c’est le gouvernement. Mais dans un premier temps, il n’y a pas de financement du gouvernement, surtout dans cette période de conflit où il ya des déplacées qui sont victimes des violences sexuelles », s’alarme-t-elle.
Dans le même chapitre, cette femme juriste rapporte que dans les zones sous contrôle du Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres milices locales, des femmes subissent également des cas similaires à la seule différence que leurs voix ne sont pas entendues.
Madame Fifi Isugi invite le gouvernement congolais à prendre à bras le corps ses responsabilités pour permettre à ces femmes déplacées d’avoir accès aux soins, afin de se libérer de ce calvaire.
Patience Ngorora