Lubero : la communication brouillée, les déplacés ne savent plus contacter les leur

Les déplacés venus du sud du territoire de Lubero se plaignent de la qualité des réseaux de télécommunications dans les zones occupées par le Mouvement du 23 mars, M23. Comme conséquence, des déplacés venus de ces entités et vivant dans la ville de Butembo, n’ont pas de nouvelles de leurs restés dans ces entités, en raison des perturbations dont sont notamment victimes le réseau Airtel.

« Nos familles sont en train de tomber malade, on n’a pas le moyen d’intervenir. Il est difficile d’utiliser Airtel money. Quand il y a coupure de connexion comme ça, nous manquons où nous sommes. Quand on est dans la connexion, ça nous facilite de connaître comment est la situation. Mais quand il ya coupure, on est dans l’obscurité totale », ont laissé entendre des déplacés interrogés par la synergie « Sauti ya wahami ».

Salomon Kaniki, activiste des droits de l’homme au sein de CIDDHOPE invite les responsables des maisons de télécommunications à rapidement trouver des solutions à ce problème.

« Je dis aux responsables d’Airtel de hausser le ton contre ce qu’ils subissent car c’est du commerce qu’ils sont en train de faire. Le réseau n’est pas donné gratuitement aux gens, les déplacés sont dans la souffrance. Alors Airtel accentue cette souffrance, qu’ils sachent que nous le traduirons en justice », signifie-t-il.

Contacté, un des techniciens d’une maison de télécommunication évoque non seulement des problèmes liés au ravitaillement des carburants sur différentes antennes relais mais aussi, les pannes répétitives dues au manque de supervision technique depuis l’arrivée du M23 dans la zone.

Origène Musubao

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