Les enseignants déplacés veulent voir leurs conditions de vie s’améliorer au cours de l’année scolaire 2024-2025, contrairement à l’année dernière. Cette volonté a été exprimée par Maombi Mapendo, sous-proved de Nyiragongo 2, basée à Kibumba à l’occasion de la rentrée scolaire.
À l’en croire, les enseignants n’avaient reçu aucun soutien du gouvernement congolais, ce qui ne leur avait pas facilité la tâche pour dispenser les cours dans des meilleures conditions. Pour pallier ce manque d’appui, ils se sont rabattus sur des parents, qui étaient contraints de payer les frais scolaires.
« L’année passée, on n’a eu aucun appui du gouvernement congolais. Les enseignants se sont sacrifiés. On est allé organiser les écoles secondaires où les parents doivent nécessairement payer mais chose qui n’a pas été faite. Toutefois, les enseignants se sont donnés et les enfants ont fini l’année. On a fait le plaidoyer mais, malheureusement, aucun de nos plaidoyers n’a été répondu ni par le gouvernement ni par nos partenaires », s’attriste le sous-proved.
M. Maombi Mapendo sollicite alors auprès du gouvernement congolais, des solutions idoines pour permettre aux enseignants déplacés d’exercer le travail. « Nous demanderions au gouvernement qu’il puisse nous rendre disponible des classes temporaires partout dans les sites des déplacés, pour permettre aux élèves déplacés d’étudier dans l’avant-midi mais aussi, appuyer les enseignants en matériels didactiques, soit donner une motivation aux nouvelles unités (N.U) », plaide-t-il.
Signalons que la rentrée scolaire a été effective dans quelques sites des déplacés le lundi 02 septembre en territoire de Nyiragongo, en province du Nord-Kivu.
Asifiwe Bakunzi