Des enfants déplacés affectés dans des écoles publiques en marge de la rentrée scolaire 2024-2025, se retrouvent pénalisés de suite de la grève sèche décrétée par les syndicats des enseignants pour exiger une majoration salariale auprès du gouvernement congolais.
M. Ephraïm Simisi, porte-parole des enseignants déplacés dans le territoire de Nyiragongo, déplore que cette situation ait surgi alors qu’aucun espace n’a été prévu par le gouvernement pour ces enfants.
« Il y a un mouvement de grève qui concerne tous les enseignants de la République. Ce mouvement n’a pas échappé aux enseignants déplacés. Bien que l’ouverture ait eu lieu, jusqu’à présent, leur éducation laisse à désirer parce qu’il n’y a pas d’espaces que le gouvernement a construit en faveur de ces enfants, sauf seulement dans un site de Bushagara », regrette cet enseignant déplacé.
Face à cette grève qui persiste, il plaide auprès du gouvernement afin que des solutions idoines soient trouvées pour sauver l’éducation. « Si nous voulons sauver la vie de nos enfants, le gouvernement doit nous aider à travers ses partenaires, à construire des classes temporaires d’apprentissage mais aussi, de fournir kits scolaires à ces enfants parce que les parents n’ont pas de moyens pour garantir l’éducation de leurs enfants », insiste-t-il.
Signalons qu’il y a de cela une semaine que ces professionnels de la craie dans les écoles publiques sont en grève réclamant l’augmentation de leurs salaires.
Asifiwe Bakunzi