Rutshuru : Amabilis Bironyi regrette l’oisiveté des jeunes déplacés dans des groupes armés

Le vice-président du Parlement des jeunes de la chefferie de Bwisha, M. Amabilis Bironyi s’insurge contre des actes de dérapages dont sont auteurs certains jeunes déplacés par manque d’occupations. Il en a parlé à « Sauti ya wahami ».

Sauti ya wahami : Quels sont les défis auxquels font face les jeunes déplacés en territoire de Nyiragongo et en ville de Goma ?

Amabilis Bironyi : Ils sont énormes. Vous savez que bon nombre sont venus étant étudiants mais n’étudient plus et ceux-là qui n’étudiaient pas, néanmoins, ils avaient d’occupations. Mais, actuellement, ils ne font rien. Vous constaterez avec moi que d’autres se livrent à des actes immoraux pour survivre, selon eux. Ils sont dans une vie misérable, d’autre se font des adultes de la rue.

Sauti ya wahami : Et quelle attitude doivent prendre ces jeunes devant tous ces défis ?

Amabilis Bironyi : L’attitude que devraient prendre ces jeunes dépend d’une personne à une autre. Vous savez que tout le monde n’est pas tout le monde. Là, il y a ceux qui ont des petits esprits et pour les manipuler, c’est plus facile. Ils devraient être résistants face aux défis et garder leur espoir.

Sauti ya wahami : Quel message adressez-vous aux autorités, aux jeunes mais aussi votre part de proposition ?

Amabilis Bironyi : J’appellerais tout le monde à considérer cette jeunesse comme une force pour la nation. Au gouvernement, d’aider cette jeunesse afin de prospérer et espérer à une vie meilleure. Sans encadrement de cette dernière, c’est aussi un danger pour la Nation. Je profite de cette occasion pour dire que nous, animateurs de la vision globale d’orientation des jeunes, organisons une formation continue en métier. Nous formons les gens en conduite automobile, mécanique, électricité, informatique ainsi que d’autres domaines. C’est une opportunité que nous leur offrons. La formation est gratuite et après, ils auront des brevets et ceux qui auront besoin d’un diplôme de formation professionnelle, c’est simple car nous collaborons avec le ministère de formation professionnelle. Ils sont les bienvenus. S’ils reçoivent cette formation, ils seraient bénéfiques à eux-mêmes.

Propos recueillis par Augustin Kambale

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