Des déplacées du site Bavira vers Makao 02 en territoire de Nyiragongo, dénoncent des actes de violence dont elles sont victimes et qui ont des conséquences fâcheuses sur la vie conjugale.
« Nous, les femmes du site Buvira, nous sommes plus victimes des violences que nous affligent les hommes qui nous montrent qu’il n’existe même pas le droit de la femme », s’est exprimée l’une de ces femmes déplacées.
Parmi ces actes : « Lorsque le marie viendra de la brousse où il a gagné 2000fcs, au-lieu de rationner sa femme, il y a toujours des discordes. Il va prendre de l’alcool. Son retour, il viendra gifler la femme car elle n’a pas celui qui peut plaider pour elle, car aucun droit de la femme ».
Pour tenter de réduire les cas de violence à l’égard des filles et femmes déplacées, la Solidarité pour la nature et l’humanité, SONAHU Asbl, a installé un club d’écoute, qui se chargera de l’identification des victimes, ce qui permettra à bien faire le suivi pour certains défenseurs.
Bandu Batechi