Les matériels de purification des installations hygiéniques manquent cruellement au site des déplacés de DGDA avec comme conséquence, les locataires se retrouvent exposés aux maladies avec des odeurs nauséabondes qui polluent l’environnement.
Les déplacés se disent inquiets de cette situation qui met en mal leur vécu quotidien dans ce camp. « Cette toilette nous pose des problèmes car elle est très sale. Mon abri est juste à côté et cela m’inquiète beaucoup. J’avais fui la guerre mais, à cause de cette toilette, si j’avais les moyens, je déplacerais ma famille ailleurs. Cette situation est douloureuse à cause de l’odeur et nous expose à des nombreuses maladies comme la diarrhée surtout. Surtout nous, les femmes, nous sommes particulièrement vulnérables car nous ne savons pas comment gérer cette situation », explique une déplacée, voisine des toilettes.
Pour les déplacés le manque de matériels et produits nécessaires pour entretenir l’hygiène est la seule raison qui justifie ce calvaire. « Je m’occupe de la propreté des latrines. Mais, je ne savais pas comment faire le ménage car je n’ai pas de torchons, ni de seau, ni de bidon pour puiser de l’eau. Je n’ai pas de gants ni de masque ou de cash nez. Je ne sais pas quoi faire », a expliqué Madame Riziki Hangi Elizabeth, chargée de l’hygiène dans ce site.
Pour décanter ce problème, Sébastien Baleyi, président de ce site plaide auprès des partenaires intervenants dans le « Wash » de leur fournir des matériels hygiéniques. « Je demande aux autorités gouvernementales et à ses partenaires, comme les ONGs, de nous aider avec des outils qui faciliteraient le nettoyage de nos latrines chaque jour afin de maintenir l’hygiène ici », dit-il.
Il sied de signaler ici que ce campement a reçu des nouvelles latrines le mois dernier même si leur entretien pose problème, ce qui risque de provoquer les problèmes de santé des déplacés.
James Bonos