Des victimes de violences sexuelles peinent depuis juillet, pour accéder à une prise en charge adéquate dans le site des déplacés de Lwashi au quartier Mugunga, dans la partie ouest de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Jusqu’ici, 35 victimes ont été identifiées. Cette situation est essentiellement attribuée à la présence des hommes en arme dans ce site, le manque de bois de chauffe et du travail pour occuper les jeunes.
« Depuis le mois de juillet jusqu’à ce jour, j’ai 35 cas vrais et pas fondés. Certaines ici dans le site, d’autres à la recherche de bois de chauffe et de quoi manger, se font violer dans des circonstances pareilles », a laissé entendre Madame Akilimali Kilolo, chargée de la femme, famille dans ce site.
Ces victimes sont alors exposées à diverses situations. Pour cause, M. Akilimali Kilolo renseigne qu’aucun endroit proche dispose des médicaments et des kits de dignité pour femme. « Dans ce site, nous souffrons. Aucun point d’écoute pour les survivantes, que les organisations humanitaires nous viennent en aide pour ces cas », s’alarme-t-elle.
Munguiko Kajabo René, président du site de Lwashi recommande au gouvernement de discipliner des hommes en arme, au dépend du retour dans leurs entités. « Que le gouvernement si possible, combatte pour que la population retourne dans leur village natal ou bien, notre gouvernement discipline les militaires, qu’ils sachent que les sites des déplacés ne sont pas un endroit de loisir », plaide-t-il.
Moïse Ushindi