À l’approche de la rentrée scolaire, des déplacés qui occupent des salles de classe dans le territoire de Lubero, plaident pour leur rélocalisation vers de nouveaux endroits pour ne pas souffrir lors de la reprise de cours, prévue le 02 septembre en République démocratique du Congo.
Cette demande a été lancée ce jeudi 15 août lors de la campagne d’inscription des élèves, qui a débuté dans cette partie de la province du Nord-Kivu. M. Richard, déplacé venu de Kibirizi en territoire de Rutshuru et président du site placé à l’école primaire Kasiyi, craint pour leur hébergement après la rentrée scolaire.
Il a laissé entendre son admiration pour l’éducation, qu’il situe comme une priorité, au dépend de leur survie. Et pour lui, la nécessité est qu’ils libèrent ces salles avant la date annoncée. « L’éducation est la base. Si votre fille ou garçon n’étudie pas, quel sera son sort ? Si la maman ou le papa n’a pas pu étudier, il/elle doit favoriser les enfants. Qu’ils aient même une connaissance. J’aime que ces enfants étudient », souhaite-t-il.
Le président de ce site lance un appel à l’aide. À ce stade, il préconise l’octroi des bâches, des matériaux de construction et surtout, des espaces pour les abris des déplacés. « Nous avons lancé plusieurs appels, plus de 5 fois. Bien-sûr, les enfants vont commencer les activités scolaires. Nous demandons aux autorités de nous acheter les bâches, qu’on ait une place où nous pouvons construire pour libérer les écoles », plaide M. Richard.
Rappelons que des parents déplacés avec plus au moins 100 enfants, sont cantonnés dans le site de l’école primaire Kasiyi à Lubero-centre.
David Mayani