Depuis l’installation du camp de Bulengo au quartier Lac vert, à l’ouest de ville de Goma, le Dioxyde de carbone dit « Gaz Mazuku, ne cesse de faire des victimes. Le dernier cas est un jeune déplacé, qui a perdu la vie la semaine dernière.
À en croire sa maman, madame Nangano Kayowa retrouvée inconsolable ce mercredi 14 août, son enfant est mort alors qu’il partait aux toilettes. « Il y a deux semaines déjà, mon enfant était sorti de la maison pour aller aux toilettes. Nous nous étions dans la maison, pensant que l’enfant jouait avec les autres pendant qu’il était déjà mort du gaz Mazuku », s’attriste cette femme, dont les douleurs de la perte de son enfant sont encore fraîches.
La vice-présidente de ce camp dresse un tableau sombre : une vingtaine de mort dans une période d’une année et demi. Madame Esther Bishe plaide pour le renforcement des panneaux de signalisation pour détecter le danger.
« Dans notre site de Bulengo, il y a beaucoup de Mazuku dans différentes zones. Cela occasionne beaucoup de cas de mort de personnes et des bêtes. Depuis que nous sommes arrivés ici, nous avons enregistré une vingtaine de morts dans une période d’une année et demi », indique-t-elle.
Elle invite les parents déplacés à empêcher leurs enfants de fréquenter les zones à risque de Mazuku, pour éviter de nouvelles victimes.
Signalons qu’il y a encore des zones dangereuses qui ne sont jusque-là pas identifiées et de ce fait, non signalées, une situation qui nécessite une extrême urgence.
Bolingo Hamada