La question des enfants déplacés qui naissent dans des camps sans être enregistrés, ce qui leur fait courir des risques d’apatridie, semble avoir trouvée gain de cause. L’ONG MIDEFEOPS qui intervient à Bulengo, procède depuis le 31 juillet dernier, à l’identification et à l’enregistrement de tous les enfants qui naissent et qui ont dépassé le délai requis par l’État civil.
Cette campagne est un ouf d’espoir pour des parents déplacés, qui s’imaginaient leurs progénitures sans nationalité congolaise. Ceux-ci attendent à bras ouverts que ce processus aboutisse, et que leurs enfants obtiennent finalement leurs actes de naissance.
« Nous disons merci parce qu’on a identifié les enfants, nous avons espoir que nous aurons les actes de naissance des enfants. MIDEFEOPS nous aide beaucoup en identifiant nos enfants pour qu’ils trouvent les actes de naissance, en tout cas nous sommes heureux », se réjouissent les parents déplacés, qui se sont exprimés à la synergie « Sauti ya wahami ».
Ces parents attendent impatiemment les actes de naissance pour leurs enfants, indiquant avoir une foi inébranlable pour cette campagne d’identification. « Même si on n’a pas ça sur place mais nous avons la foi de les avoir bientôt », ont-ils laissé entendre.
Rappelons que l’acte de naissance est un document juridique attestant la naissance de quelqu’un. Selon la législation congolaise, il est offert gratuitement à tout enfant ayant tout au plus 90 jours de naissance.
Patience Ngorora