Au moins 49 mille déplacés vivent sans assistance et dans des conditions humanitaires précaires dans la ville de Butembo. Ces statistiques ont été révélées par le comité urbain chargé des mouvements des populations.
À en croire madame Kavira Vakevayivwira, ces déplacés sont non seulement ceux qui ont fui l’avancée des rebelles du M23 mais aussi les massacres perpétrés par les terroristes ADF dans le Lubero et Beni du côté de Njiapanda-Manguredjipa.
« Nous continuons à enregistrer des nouvelles vagues des déplacés. Nous sommes aujourd’hui à 49 000. Ces déplacés n’ont pas à manger et les familles d’accueil sont débordées », rapporte-t-elle.
Elle estime que le retour de la paix demeure la seule solution à cette situation, vu que la trêve humanitaire décrétée par les Etats-Unis d’Amérique n’a pas permis d’apporter une aide aux déplacés et plus encore, ces personnes n’ont rien reçu durant cette période.
« Les autorités du pays doivent finir avec la guerre. C’est une bonne chose qui va sans douter faciliter le retour des déplacés dans leurs villages », indique madame Kavira Vakevayivwira.
En attendant le rétablissement de la paix, le besoin humanitaire constitue une priorité pour ces personnes vivant à Butembo dans des conditions humanitaires critiques.
Origene Musubao