Goma : la ministre des droits humains en quête des conditions des déplacés

La ministre des droits humains, Chantal Chambu est arrivée dimanche 04 août à Goma, dans le souci de s’imprégner des conditions de vie des déplacés de guerre, qui se trouvent dans des camps et sites des déplacés dans et autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu.

Dans cette quête, elle présage alors se rendre dans des camps. Madame Chantal Chambu y sera accompagnée par la Directrice générale de l’OIM, une agence des Nations-unies pour des solutions idoines à cette problématique.

« Je vais aller dans les camps pour voir comment ils vivent. Et le mardi, il y a la Directrice générale de l’OIM qui va se joindre à moi, pour chercher à obtenir une solution par rapport à leur situation sanitaire », a laissé entendre la ministre des droits humains, qui a été accueillie par la conseillère du gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu en charge des questions sociales et humanitaires, madame Prisca Luanda Kamala.

Malgré leur satisfaction, les déplacés veulent voir des actions concrètes. Justin Niyonzima, président du site de Munigi 2 attend de la ministre, des plaidoyers visant une réponse juridique en faveur des victimes de la guerre du M23. « Nos attentes par rapport à l’arrivée de la ministre des droits humains est de donner les droits aux victimes de l’agression de notre pays », renseigne-t-il.

Notons qu’au total, 1 322 personnes sont mortes dans les camps des déplacés depuis la résurgence du M23 au Nord-Kivu. Dans leurs milieux de refuge, les déplacés font face à des conditions de vie difficiles et des maladies qui surgissent en cascade.

James Bonos

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