Des survivantes des viols peinent à trouver une prise en charge conséquente dans des camps et sites des déplacés dans et autour de la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Désespérée, Madame Neema Serutoke, coordinatrice du Conseil pour la promotion et la protection de la femme et de l’enfant (CPPFE) indique que tous les plaidoyers en faveur de ces victimes, restent lettres mortes.
Elle renseigne que des structures sanitaires exigent de l’argent à ces survivantes, selon les plaintes que son Conseil a reçu. « Nous avons plusieurs cas des femmes victimes des viols qui nous alertent à chaque instant qu’elles sont aux structures sanitaires et qu’elles leur exigent l’argent pour être soignées, alors que leurs conditions de vie restent précaires ne leur permettent pas d’en avoir », regrette-t-elle.
Le Conseil de la promotion et la protection de la femme et de l’enfant demande au gouvernement de mettre en place des structures appropriées pour prendre en charge ces cas de viols et d’autres catastrophes auxquelles sont exposées les femmes et les enfants.
Justin Nzabonimpa