Dans le site de Buhombo RDCM 1 en territoire de Nyiragongo, plus de trois mille déplacés ne se contentent qu’une seule toilette près du camp de Kanyarucinya.
Cette situation présente d’énormes risques pour tous les habitants. Pour faire face à tous les défis qu’elle représente, madame Ayingami Adolphe explique que des femmes se livrent à des travaux d’assainissement.
« Nous torchonnons avec de l’eau pour éviter des maladies chez nos enfants et nous-mêmes, surtout les risques de la diarrhée », renseigne cette déplacée, en soulignant que la seule porte qu’ils utilisent, a été donnée par une église de la place. « Nous utilisons cette latrine tous, les femmes, les hommes et les enfants. Nous sommes 350 ménages dans ce camp », précise-t-elle.
Le besoin de construction des nouvelles latrines demeure urgent pour ce nombre en cascade des déplacés afin de diminuer les risques auxquels ils sont exposés, d’où, la demande lancée auprès du gouvernement et des organisations pour obtenir leur implication.
Riziki Kighoma