De nombreuses familles déplacées ont retourné dans leurs entités au sud du territoire de Lubero, au Nord-Kivu. En leur rentrée, elles ont rencontré des changements conséquents dans leurs milieux.
Parmi les réalités du terrain, des maisons sont soit détruites par des bombes lors des affrontements, soit pillées par des inconnus à Kanyabayonga et depuis lors, ces familles peinent à se réorganiser pour reprendre leur vie d’antan.
Les quartiers qui ont été les plus touchés par cette situation sont notamment ceux de Buhundu en groupement Kanyabayonga Bwito, Singamwambe et Muola, ainsi que le village de Bulotwa.
« Tout avait été emporté par des bandits. Nous n’avons plus rien. Il nous faut de l’aide. Tout, tout avait été pillé. Nous avons besoin de la paix, rien que la paix », expliquent certains propriétaires des maisons.
La société civile de Kanyabayonga plaide pour une assistance humanitaire tant aux déplacés qu’aux retournés.
« Nous demandons au gouvernement de traquer l’ennemi le plus tôt possibles. Les familles déplacées et retournées, toutes vivent en état d’urgence. Pour un espoir rassurant du développement, les gouvernements et ses partenaires doivent agir en temps », sollicite la société civile de la place.
Signalons ici qu’à plus des maisons pillées et détruites, les structures sanitaires de Kanyabayonga-Reboisement et Vuvogho ainsi que les radios communautaires Amani, environnementale de la zone et celle de Bulotwa ont également été pillées.
Lucifer Shahuku