Les agriculteurs déplacés expriment le manque des terres arables, ce qui freine la relance de leurs activités tant en ville de Goma que dans d’autres coins de la province du Nord-Kivu.
Selon Edison Muhindo, un entrepreneur agricole, aux côtés de l’absence des terres arables, ils se heurtent également à la non-adaptation au milieu et à la sur taxation de certains produits, qui ne favorisent pas leur travail.
« Les déplacés entrepreneurs agricoles s’affrontent surtout à des défis de manque d’espace où ils pouvaient relancer des activités agricoles, la non-adaptation du milieu ainsi que la surtaxassion de l’État qui menacent certains entrepreneurs déplacés qui tentent de se relancer, le manque d’espace et des terres arables surtout pour ceux qui sont en ville de Goma et ses alentours », se lamente-t-il.
Pour surmonter ces défis, il propose la création d’une coopérative qui réunira tous les entrepreneurs agricoles, afin de demander l’accompagnement des autorités. « Nous devons nous réunir en coopérative, en un seul homme pour qu’on arrive à joindre les autorités compétentes pouvant nous accompagner, surtout exonérer toutes les activités entrepreneuriales des déplacés, faire des jardins potagers dans nos campements et se résilier avec la population d’accueil », conscientise Edison Muhindo.
Il estime que la déclaration de la province du Nord-Kivu comme province sinistre par le gouvernement Congolais, permettra de faciliter les activités entrepreneuriales. « Au-delà, le gouvernement devrait plaider auprès des institutions de micro finance pour l’octroi des crédits à long terme », estime-t-il.
Guy Tyrolien Nvuyekure