Les femmes déplacées du petit marché de Kirumba ont du mal à trouver un espace pour vendre leurs articles et ainsi subvenir aux besoins familiaux. Ces dernières lancent un cri d’alarme aux autorités locales pour qu’elles trouvent une facilité d’exercer.
Ces commerçantes déplacées dans un entretien ce mardi 25 juin, accusent les autochtones de leur priver des espaces pour exercer. « Maintenant, elles nous lancent des injures. Elles nous taxent de mauvaises. Je suis venue de Kibirizi, j’ai trop négocié pour accéder à la place. Ce sont mes amies d’ici qui m’ont aidé. Nous sommes bousculées çà et là », se lamentent ces femmes déplacées.
Éprise de paix, ces déplacées veulent une solution à l’amiable aux différends qui les opposent à leurs paires. « Nous souhaitons collaborer en bon terme avec elles. Il faut lutter contre cette guerre, prions Dieu que chacun regagne son bercail ».
Les autochtones accusées reconnaissent le fait. Elles invitent le chef du quartier où se trouve ce petit marché à régler cette problématique. Le chef de quartier Kyalungero Kabuyaya Lukindo ne voit qu’un seul remède : « la tolérance, en attendant d’autres solutions ».
Lucifer Shahuku