Nyiragongo : des enfants souffrent de la malnutrition dans le camp des déplacés de Don Bosco Ngangi

Des enfants présentent déjà des signes de malnutrition dans le camp des déplacés de Don Bosco Ngangi. Cette situation est consécutive à l’insuffisance d’aliments nécessaires, ce qui a conduit plusieurs déplacés à ne pas avoir trois aliments par jour.

Nombreuses sont ces mamans rencontrées ce mardi 18 juin, qui ont laissé entendre que leurs enfants présentent des signes inquiétants, dont l’une a reconnu que ses deux enfants souffrent de malnutrition.

« Je suis déplacée du Camp Don Bosco. J’ai deux enfants malnutris », reconnait cette maman avec un air triste, qui attribue cette situation au manque d’argent pour faire respecter les exigences nutritionnelles. « Nous voulons manger les aliments de trois types. Nous n’avons pas d’argent pour en avoir. Nous demandons au partenaire de nous venir en aide pour donner à nos enfants les aliments nutritifs ».

Pour prévenir cette situation, Léonard Telonga, Infirmier titulaire au centre de santé Méthodiste uni de Kilijiwe plaide pour le respect de trois types d’aliments par jour, mission presque impossible pour les parents déplacés qui ne dépendant que pour la plupart, de l’aide humanitaire.

Comment se fait l’identification des enfants malnutris ?

L’Infirmier titulaire du centre de santé Méthodiste uni de Kilijiwe renseigne que des relais communitaires sont largués dans des camps pour identifier ces enfants, avant une prise en charge.

« Par rapport à la prise en charge des camps de malnutrition des déplacés que nous faisons ici, nous envoyons les relais communautaires au niveau du camp pour faire le PBMR, on fait le screening ou dépistage des enfants au niveau du camp. C’est là qu’on va maintenant voir les cas qui sont positifs, les enfants qui sont mal nourris ».

Léonard Telonga invite les parents ayant constaté des signes de malnutrition ou d’autres signes douteux, de conduire les enfants ou d’autres catégories des personnes dans des centres de santé ou des hôpitaux pour une prise en charge adequate.

Timothée Batechi

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