Nyiragongo : les albinos déplacés oubliés

À l’occasion de la journée internationale des albinos, la synergie « Sauti ya wahami » jeudi 13 juin à la rencontre des albinos déplacés se trouvant dans le camp des déplacés de Rusayo 1 en territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu.

Certains albinos rencontres disent vivre dans des conditions extrêmement difficiles. Nyota, une d’entre elles, affirme être discriminée au-delà du fait quelle manque de parfum nécessaire pendant cette période d’ensoleillement.

« Trop de difficultés, nous sommes discriminés, comme quoi nous ne sommes pas comme les autres, et disent que nous ne pouvons pas nous approcher d’eux alors que nous avons le même sang rouge. Ça nous fait très mal, mais aussi, on n’a pas du parfum. On peut vouloir qu’on nous aide avec avec un petit financement pour que fassions notre activité génératrice des revenus, pour voir comment nous aider », se lamente-t-elle.

Sarah peint le même traitement : « Il y a trop de difficultés. D’abord à la maison, on trouvait l’huile du parfum comme d’habitude mais ici au camp, on ne reçoit plus de parfum. Il y a trop de tâches sur notre corps, partout au visage et nous sommes marginalisés par les autres. Nous sommes avec les autres dans un seul bloc, ils nous discriminent, nous ne sommes pas associés à l’aide humanitaire comme les autres, dit on parce que nous sommes les albinos on nous néglige ».

Madame Uwase Faida, mère d’un albinos appelle les femmes et autres personnes à ne pas marginaliser ces enfants.

« Je les conseille, si vous engendrez un albinos, ne le marginalisez pas, ou bien ne dites pas qu’il n’est pas un enfant comme les autres. Quand vous allez au marché, vous amenez un beignet aux autres, lui, vous le laissez parce qu’il est albinos. Je vous rappelle qu’il faut aimer tous les enfants, car c’est Dieu qui donne et sait ce qui sort du ventre de chacune de nous », conscientise-t-elle.

Il sied de signaler que ces personnes vivant avec albinisme, sont confrontées à des problèmes multiples dans différents camps déplacés autour de Goma, où elles vivent dans des cabanes qui reflètent une grande chaleur et cela affecte négativement leur épiderme.

Jack Maliyabwana

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