Depuis le 15 mai de cette année, les déplacés de guerre du camp de Muja sont exposés à une série de maladies dont la diarrhée, la fièvre typhoïde, des maladies qui menacent « gravement » la santé. Cette situation est due à la rupture de stock des produits de décontamination des latrines dont le chlore et pavachlore pour nettoyer ces endroits.
M. Sadiki Shukuri, chargé de Wash indique que cette situation met en mal l’environnement des blocs. « Les difficultés que nous avons dans Le camp de Muja, est que nous nous heurtons aux problèmes de l’hygiène des latrines, de l’environnement dans differents blocs et on manque les produits de décontamination », se lamente-t-il.
Il attribue cette rupture au désengagement de l’ONG Mercy corps, qui s’occupait du révitaillement des produits nécessaires pour nettoyer ces latrines. Sadiki Shukuri renseigne que depuis, « certaines maladies commencent à prendre place dans ce camp ».
Celui-ci demande appelle les populations déplacées à l’hygiène du camp, malgré l’absence des produits de décontamination. Il leur rappelle que « les premiers acteurs de notre santé est nous-mêmes », d’où, la nécessité de s’impliquer dans l’assainissement dans les différents blocs, en capitalisant les différentes sensibilisations.
Moïse Mumbere