Dans le camp de déplacés de Muja en territoire de Nyiragongo, les femmes et les hommes s’impliquent dans des travaux communautaires. Par exemple, ces personnes contribuent à faire la propreté des latrines, pour éviter des maladies qui peuvent advenir de la saleté.
M. Ndaisenga Innocent encourage l’implication de tout le monde dans cette lutte contre les maladies. « Il faut travailler ensemble pour nous épargner des maladies, car ces dernières ne choisissent pas telle ou telle autre personne. Le travail ne concerne pas les mamans ou les enfants, c’est une affaire de touts », conscientise-t-il.
Pour madame Chantal Dunia, chargée de l’hygiène des latrines et l’assainissement sur le Bloc 4 : « Sans l’engagement des hommes et des femmes, plusieurs maladies se seraient rependues dans le camp », souligne la chargée de l’hygiène.
Elle salue à juste titre les efforts communs consentis dans ce combat. « Cette union a essayé de couper court cette chaîne de propagation des maladies. Et pour garder l’ordre sanitaire dans mon bloc, toute personne déplacée qui ne participe pas au salongo ou travaux d’hygiène, paye une amande de 2500FC », déclare-t-elle.
Signalons que cette attitude du changement de comportement s’enracine de plus en plus dans les communautés des déplacés, pour le développement du site ou camp où ils ont été accueillis.
Moïse Mukitsama