Des déplacés font face à la hausse des cas du paludisme dans le site Kisoko, implanté à l’extrémité de la commune rurale de Masisi en province du Nord-Kivu. Cette révélation a été faite par le secrétaire dudit site. Bitakuwa Kashala n’a pas caché son inquiétude. Il fait savoir que le manque des moustiquaires imprégnées d’insecticide, serait à l’origine de la fréquence élevée des cas de la malaria.
« La maladie existe, depuis qu’on avait doté des moustiquaires il y a trop de jours écoulés. Les moustiquaires que MSF nous avait données ont expiré et on donnait une moustiquaire par individu. Aujourd’hui, les gens souffrent à cause de piqûres par des moustiques, cela occasionne la maladie vraiment », renseigne-t-il.
Et d’ajouter : « Vraiment, les gens meurent à cause de cette maladie, majoritairement les vieux et les enfants. Que les autorités nous prêtent secours, l’installation d’un centre de santé permanent ici peut nous aider. Nous sommes nombreux et pour arriver à l’hôpital pendant la nuit, il y a une distance. Nous appelons les jeunes qu’ils nous aident pour amener les personnes malades à l’hôpital général », plaide Bitakuwa Kishala.
Celui-ci montre que la construction d’un centre de santé dans le site Kisoko couplée à la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide, aidera à surmonter les inconvénients de cette épidémie et facilitera le traitement direct des personnes qui tombent malades.
Germain Balingene