Les jeunes déplacés vivant dans le camp Don-Bosco Ngangi en territoire de Nyiragongo se donnent à la vente des brochettes pour subvenir à leurs besoins.
Certains jeunes déplacés contactés par la synergie Sauti ya wahami ont fait savoir que cette activité de vente de la viande en petits morceaux, communément appelé des « brochettes » leur permet de répondre moyennement à certains besoins.
« Depuis que nous avons fui la guerre, je n’avais pas de boulot. C’est pourquoi, j’ai commencé la vente de brochettes. J’avais commencé cette activité avec 10 milles francs et deux jours après, j’ai eu 15 milles francs et aujourd’hui, j’ai 70 milles francs congolais en l’espace de 3 mois », explique un vendeur.
Néanmoins, ceux-ci font face à plusieurs difficultés dont l’instabilité de taux d’échange sur le marché, qui impacte négativement leur activité.
« Le taux de change perturbe notre activité ici. Lorsque nous achetons chez les bouchers des kilos, on nous complique avec le taux suite à la dépréciation des francs congolais face au dollar américain », fustige-t-il.
Signalons que bon nombre de jeunes déplacés se trouvent dans le camp Don Bosco Ngangi et parmi eux, certains n’ont pas toujours d’occupations.
Rio Anamali