Les parents déplacés du camp Mater Dei montent au créneau suite à l’absence de prise en charge scolaire de leurs enfants, depuis leur déplacement de leurs entités respectives à la suite des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et le M23.
Ceux-ci venus de plusieurs villages du territoire de Masisi, peignent une série de conséquences que subissent leurs enfants depuis qu’ils sont en déplacement vers la commune rurale de Masisi.
Connaissant les conséquences du manque d’éducation sur leurs enfants, ces parents demandent au gouvernement congolais et organisations humanitaires, de conjuger des efforts pouvant permettre aux enfants déplacés de regagner le chemin de l’école.
« Concernant les études, vraiment les enfants circulent en vrac et ils n’etudient pas. Ils vont chercher les bois de chauffage dans des arbres. Nous déplacés, nous pouvons vouloir que les déplacés plaident à notre faveur afin que nos enfants puissent étudier », demandent-ils.
De son côté, Amani Moïse montre l’importance de l’éducation chez les enfants et souligne que la privation de l’éducation aux enfants victimes des affrontements, serait à la base d’une délinquance observée chez les jeunes filles, garçons et pour les petits enfants, ayant l’âge scolaire.
« Les jeunes manquent de travail dans ce camp Mater Dei, ils sont assis vraiment. Ils n’ont aucune occupation. Les filles font la débauche et les garçons commencent à voler, à cause du manque d’occupation. Les études sont utiles car quand une personne étudie, elle ne peut pas manquer quelque chose dans la vie », explique-t-il.
Retenez que plusieurs enfants des territoires de Rutshuru, Masisi et ceux de certaines entités du territoire de Nyiragongo, ont complètement cessé l’année scolaire écoulée, à la suite des hostilités entre FARDC et M23.
Abdoulaye Imaniragaba Prince