Les femmes déplacées souffrant du prolapsus ou de la fistule obstétricale dans le camp de Rusayo, village Karambi en territoire de Nyiragongo, font face à un problème de manque de traitement de leur pathologie.
Cette révélation est de madame Denise Habineza. Cette femme leader explique qu’avant, ces personnes étaient soignées par l’hôpital Heal Africa de Goma.
« Ici dans ce camp, les femmes sont en souffrance. Auparavant, elles étaient prises en charge par Heal Africa mais pour le moment, nous ne savons où les orienter pour les soins. Nous manquons quoi faire », rapporte madame Denise Habineza.
Elle indique que des appels sont même lancés envers les ONG pour venir en aide à ces personnes souffrantes mais en vain.
« Nous lançons souvent l’appel à l’ONG Heal Africa, qui nous répond qu’elle n’a plus de partenaires pour ce service. Voilà la souffrance que nous traversons. Nous ne bénéficionsucune prise en charge dont nous car Heal Africa nous dit toujours d’attendre alors que nous continuons à souffrir », renchérit-elle.
Rappelons que plusieurs sont ces femmes déplacées ayant déjà été victimes des cas des violences sexuelles à la recherche du bois pour garantir leur survie, dans la forêt environnante.
Justin Panzu