La carence en eau potable refait surface dans le site des déplacés Lushagala. Tenez, cette insuffisance présente plusieurs risques pour les habitants de ce campement.
Après la fin du projet de Médecins sans frontières qui assurait 180 mètres cubes d’eau par jour dans les huit (8) tanks, trois (3) semaines se sont écoulées depuis le début de cette épreuve pénible. Depuis lors, les déplacés sont devenus victimes des scènes de barbarie à la recherche de cette denrée.
« Je suis arrivé ici tôt ce matin. Nous ne trouvons pas de l’eau. Nous dormons même sans manger et sans nous laver le corps à cause de l’absence d’eau. Tu peux trouver de la nourriture sans eau, on ne saura pas préparer à manger », explique un déplacé vivant dans le site de Lushagala.
Et de poursuivre : « Nous souffrons beaucoup à cause du manque d’eau. Nous arrivons ici à 6h, nous passons toute la journée sous le soleil avec les bébés au dos. Les femmes enceintes passent aussi leurs journées à la borne fontaine. De fois on se bagarre pour puiser de l’eau ».
Ces derniers demandent aux organisations humanitaires de trouver une solution palliative pour les placer dans des conditions de vie adéquates, notamment en apportant de l’eau en grande quantité pour parer la route à toute éventualité.
Signalons que pour le moment, les tanks du site de Lushagala sont ravitaillés par Caritas à hauteur de trente (30) mètres cubes d’eau, et cela deux fois par semaine. Ce qui fait que la demande soit supérieure à l’offre.
Maranatha Balikwisha