Huit (8) mois après la fermeture du service de l’état civil, plusieurs parents ont affiché ce mardi 18 juillet à Kiwanja dans le territoire de Rutshuru, leurs inquiétudes quant au sort qui sera réservé à leurs enfants qui n’ont pas été enregistrés pendant leur naissance.
Parmi ces parents, madame Kavira Walivambene qui a accouché depuis une semaine au centre de santé de Buturande et qui s’inquiète de l’absence de ce service, exprime son souhait de voir cet organe reprendre rapidement le service afin d’enregistrer son bébé.
« Actuellement, nous sommes en train d’accoucher et rester à la maison sans passer l’acte de naissance car le bureau de l’état civil est fermé. Nous voudrions que les autorités pensent à ouvrir ce bureau pour que nous puissions avoir ces documents », a-t-elle laissé entendre.
Madame Furaha Imani qui ne sait pas se déplacer avec son enfant, préconise le transfert des registres dans des hôpitaux, afin de faciliter l’enregistrement de nouveaux-nés.
« Je pense voyager mais je ne sais pas comment le faire avec cet enfant qui n’a pas d’acte de naissance. Je propose aux infirmiers de demander le livre auprès des autorités de Goma pour que le moment où nous allons accoucher, que nous puissions le récupérer directement »
Il sied de signaler qu’au stade actuel, seul le certificat de naissance est délivré aux parents après chaque accouchement, dans l’ensemble des structures sanitaires de Kiwanja. Ce document ne permet pas de se rassurer de la nationalité de l’enfant. Plusieurs enfants sont exposés à l’apatridie en territoire de Rutshuru.
Dieu merci Mumbere