Au moins deux cents (200) déplacés travaillant dans la pulvérisation et sensibilisation dans le cadre de lutte contre les infections et maladies hydriques au site de Bulengo, réclament les arriérés de deux mois de leur salaire.
C’est depuis mardi dernier que ces déplacés manifestent leurs mécontentements devant le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), basé à Goma. Ceux-ci disent réclamer l’argent de leur prestation.
« Nous sommes venus revendiquer nos droits. L’OMS nous a fait travailler sans s’être acquittée. Notre convention était de nous payer 3 $ par jour. Nous faisions la pulvérisation et sensibiliser les gens pour l’hygiène. Une fois vous trouvez celui qui souffre du choléra, nous l’orientons, l’OMS nous donne des savons pour distribuer aux déplacés » explique l’un de ces déplacés.m qui réclament leur droit.
Et de renchérir :
« Nous travaillons mais sans être payés. Quand nous demandons aux gens qui nous ont engagé le jour où nous serons payés, souvent ils nous gèrent. C’est pourquoi nous sommes tous réunis devant le bureau car nous savons que c’est ici où nous aurons notre motivation ».
Les manifestants ont d’abord été calmés après l’intervention de la police avant que l’assurance ne soit donnée par l’Infirmier titulaire du centre de santé CCLK, monsieur Bishesha Bibwa qui portait le message de l’Organisation mondiale de la santé.
Ce dernier a rassuré que ces prestataires seront finalement payés par l’OMS qui a reconnu le retard encaissé dans le décaissement des fonds pour leurs salaires.
Asifiwe Bakunzi