Les déplacés vivant dans des familles d’accueil devraient être considérés comme d’autres qui vivent dans des camps en cas d’assistance humanitaire. Dans une correspondance adressée au Gouverneur de Province dont une copie est parvenue à la synergie Sauti ya Wahami, monsieur Innocent TUYISABE, acteur de la société civile plaide pour que ces déplacés en famille d’accueil soient aussi assistés. Ce défenseur des droits humains souhaite voir le gouvernement et ses partenaires songer également aux déplacés hébergés dans des familles d’accueil.
« Le contenu était juste de plaider pour la cause des déplacés vivants dans des familles d’accueil qui jusque-là n’ont jamais reçu d’assistance humanitaire. Ils étaient dans des camps et sites mais à cause des difficultés rencontrées dans le campement, ils ont jugé mieux d’y abandonner pour vivre dans des familles d’accueil » a indiqué Innocent TUYISABE.
Pour sa part, monsieur SIBOMANA, un déplacé vivant dans une famille d’accueil en ville de Goma indique qu’il traverse d’énormes difficultés. Il pense que la démarche de cet acteur de la société civile est salutaire.
« Je suis un déplacé de guerre venu de Kibumba. J’ai abandonné le camp suite aux conditions malsaines ; nous souffrons beaucoup, nous sommes rejetés, non considérés comme ceux-là qui vivent dans des camps. Souvent on nous dit comme nous ne passons pas la nuit dans des abris au camp, nous n’avons pas droit aux assistantes, pourtant nous sommes tous déplacés. Nous soutenons la démarche de notre frère qui a écrit au gouverneur afin que nous ayons les mêmes droits comme d’autres déplacés ; car nous avons tous abandonné nos biens » a dit monsieur Sbomana.
Rédaction