Les femmes déplacées qui vendent des produits de première nécessité dans le site de Kayembe, répondent à certains de leurs besoins grâce au petit commerce qu’elles exercent. Cette nouvelle vie que mènent ces femmes est motivée par la souffrance vécue dans la vie en déplacement.
« Quand nous avons vu le degré élevé de la souffrance, nous avons demandé aux gens d’ici de nous orienter là où on peut s’emprunter de sacs de pomme de terre pour revendre et rembourser après. J’ai déjà trouvé. Quand je termine la vente, je remets le capital. Je trouve quelque chose pour nourrir les enfants. J’avais vu que les enfants risquent de mourir de la famine, voilà pourquoi je me suis emprunté pour faire le petit commerce. Ça nous aide » ont dit quelques-unes.
Signalons que plusieurs déplacés vivent d’assistance humanitaire qu’ils reçoivent périodiquement. Les initiatives entreprises par certains afin de subvenir à leurs besoins sont à encourager au regard du degré de misère qu’ils vivent.
Rédaction