Toute aide humanitaire à l’échange d’un acte sexuel doit être combattue par tous les déplacés. La chargée du genre au sein de l’association des jeunes intégrés pour l’auto prise en charge a lancé cet appel lors de sa visite de monitoring au Camp de Kanyaruchinya ce vendredi 20 janvier. Madame Claudine SHAMAMBA pense que la dénonciation constitue l’un des moyens pour décourager les auteurs des actes d’abus et d’exploitation sexuels.
Cependant, un numéro vert a été mis à la disposition des victimes de ces actes immoraux.
« Ces abus sont par exemple quand un humanitaire vient et te dit que les autres auront un sac de farine chacun mais toi tu auras dix sacs, à condition qu’on fasse l’acte sexuel. Il peut aussi vous injurier en disant quitte toi idiot, toi qui ne l’as pas voulu. Ça c’est une violence psychologique dans ce cas, il faut dénoncer. Il y a aussi les humanitaires qui viennent avec les yeux doux, ils commencent à vous caresser dans ce cas il faut directement dénoncer en utilisant le numéro vert qui est 49 55 55. Ce numéro gratuit n’exige aucun crédit et vous dénoncez directement la personne qui vous a exigé l’acte sexuel » a expliqué Madame Claudine SHAMAMBA.
Signalons que les cas d’abus et d’exploitation sexuels sont fréquemment observés à Kanyaruchinya dans le territoire de Nyiragongo.
La rédaction